1/ LE principe de la genodique

 

 

définition générale

La génodique est la théorie permettant de lier les acides aminés à la musique par des phénomènes ondulatoires. Cette méthode, développée plus en détails ci-dessous, consiste à associer des compositions musicales, appelées protéodies, à des caractéristiques physiques, comme la synthèse des protéines, dans le but d’améliorer les propriétés des êtres vivants.  Cette application peut alors  représenter une alternative quant à l’utilisation de la chimie, grâce à des manipulations génétiques.

 

EVOLUTION et HISTOIRE

Au début, certains artistes et biologistes ont cherché à associer des sons musicaux à l'ADN ou des segments d'ADN.

Leur but était de trouver un mode de conversion entre des séquences d'acides aminés et des notes de piano qui sonnent de façon acceptable à l'oreille d'un musicien, tout en restant fidèles à la science des séquences de protéines.

Par exemple, dans les années 1980, Nobuo Munakata et Kenshi Hayashi ont associé de manière la plus simple quatre notes de musique aux quatre bases azotées* :

Guanine à Ré ; Cytosine àMi ; Thymine àSol ; Adénine à La.  

Ce procédé de mise en relation de l’ADN et des protéines à des compositions musicales n’était, cependant, pas assez précis. C’est pourquoi, ils ont étendu le système aux protéines en associant 20 notes aux 20 acides aminés. La précision a alors été augmentée en passant de 4 à 20 notes de musique.

 

 

Par la suite, à la fin des années 1980, R. D. King pour être encore plus précis à superposé une autre ligne mélodique qui correspond aux codons et aux acides aminés en obtenant ainsi différents octaves pour les notes de musique.

En 2001,  Aurora Sanchez Sousa s’est penchée sur une autre caractéristique de la musique : le rythme.

Cette approche a été approfondie par Rie Takahashi et Jeffrey H. Miller qui ont associé la durée d’une note en fonction du nombre de répétitions d’un codon dans l’organisme en question.

Plus récemment, de nombreux chercheurs et musiciens ont collaboré en s’inspirant de cette méthode pour créer des musiques ; notamment la biologiste M.A. Clark et l’artiste et informaticien John Dunn avec "The music of Protein Sequences".

 

Cependant, la technique de la génodique à proprement parlé, est une méthode de génétique démontrée par Joël Sternheimer, docteur en physique théorique et musicien indépendant, né le 31 janvier 1943 dans l’Ain. En effet, étant diplômé de l’université de Princeton (physique théorique) en 1967 et spécialisé en particules élémentaires, il a travaillé sur la biosynthèse des protéines. 

Grâce notamment à la physique quantique, il a démontré alors l’existence d’ondes* échelles*. Ainsi, ses recherches, qui ont duré plus de 40 ans, lui ont permis de mettre en évidence un lien entre les fréquences* que les acides aminés émettaient, et une gamme musicale. Ce phénomène, expliqué de façon plus précise et expérimentale, est dès lors intitulé « le principe de la génodique ». Il a pu expliquer ces effets notamment sur la croissance des plantes, mais aussi les reproduire systématiquement de manière accentuée et scientifique. Il a notamment déposé un brevet en 1992 pour cette découverte sur la régulation de la biosynthèse des protéines par certaines séquences                      Joël Sterheimer                            musicales.

Pour la petite histoire, Joël Sternheimer est aussi connu sous le nom d’Evariste. En effet, en tant que chanteur, il a signé trois 45 Tours chez Disc’AZ, avec notamment « la révolution » en 68 dont la pochette était signée par Wolinski. Fort d’un petit succès musical et financier, il a ainsi pu s’établir en tant que chercheur indépendant.



 

PRINCIPE

Tout d’abord, il faut se situer : nous sommes ici dans le noyau d’une cellule, au niveau des chromosomes*, porteurs de l’information génétique dans l’ADN. On va, dès lors, chercher à exprimer ce patrimoine génétique de l’ADN du noyau, dans le cytoplasme de la cellule*. L’ADN, ne pouvant sortir du noyau, va, pour cela faire appel à  la synthèse d’un brin d’ARN, qui va permettre de transporter l’information dans le             schéma de transcription du brin transcrit de l'ADN en ARNm 

cytoplasme. Grâce à l’action de l’ARN-polymérase, l’ARN pré-messager va être créé par complémentarité des bases azotées* A, G, T et C (composant le brin transcrit de l’ADN) et en remplaçant la thymine par l’uracile. Ce moment, appelé transcription, est donc un passage au cours duquel l’ADN, composé de deux brins en double hélice, est traduit. (cf schéma)

L’ARN pré-messager va ensuite subir « la maturation » (avec épissage des exons et excision des introns) pour ne garder que le principal et va, dès lors, être nommé ARN messager. Ce dernier est une copie éphémère de l’ADN, formée dans le noyau qui va porter l’information dans le cytoplasme où il va être détruit. 

Ensuite, il y a le passage de la traduction de l’ARN messager en protéines*. Ce moment s’effectue au niveau des ribosomes*, qui, d’après un code universel de traduction, vont assembler des acides aminés* suivant les informations de l’ARN messager. La traduction commence par un codon initiateur AUG et se poursuit de codons en codons, jusqu’à la lecture d’un codon-stop. (cf schéma)

C’est lorsque les acides aminés, composant la protéine, se fixent sur la chaîne de la protéine qu’une onde sonore apparaît, telle une pierre qui tombe dans l'eau. En effet, chaque acide aminé composant une protéine est associé à une onde d’échelle et à une note de musique. Par la musique des protéines, ou protéodie, il est alors possible de rentrer en dialogue intime avec l’organisme, ce qui ouvre des perceptives nouvelles et intéressantes en agriculture et en médecine.

 

En résumé, lors de la synthèse de la protéine, l’agencement des acides aminés qui la constitue, obtenu à partir des enchaînements des nucléotides* de l’ADN, est effectué par les ribosomes. Lorsque l’acide aminé se fixe à la chaîne protéique par l’intermédiaire du ribosome, il émet une onde sonore, un mouvement ondulatoire, appelée onde d’échelle, dont la fréquence inaudible par l’homme a été transposée par calcul dans l’audible. On peut alors convertir la succession de fréquences en une musique perceptible par l’homme nommée protéodie.

 

ACTION et UTILITé

Cette musique particulière est une onde sonore qui ne crée pas un élément biologique ; elle réagit et influence la synthèse de n’importe quelles protéines.

C’est pourquoi, il est possible de guérir un organisme infecté par un virus en dialoguant musicalement avec lui et non pas en l’éliminant. C’est en stimulant ses défenses que l’on va pouvoir lui éviter certaines maladies. Dans certains cas, il est même possible de renforcer la résistance au stress (hydrique, chaleur, froid, gel…).

 

De plus, de nombreux effets positifs sont observés sur les végétaux :  la régulation et l’aide à la croissance et au développement, l’amélioration du goût des produits, la limitation des intrants* (produits chimiques, engrais…) et de ressources nécessaires à la production (eau, énergie …). C’est donc une alternative à l’utilisation de la chimie.

 

 moyens de diffusion des protéodies

En général, ce sont des appareils de diffusion autonomes et programmables puisqu’ils disposent de programmateurs déclenchant les diffusions aux horaires souhaités.

appareil de diffusion de la protéodie          Ils peuvent être alimentés par le secteur ou par une batterie accompagnée d’un panneau photovoltaïque. De plus, ils sont composés d’au moins 4 hauts parleurs pour une diffusion optimale et leur choix d’implantation est capital pour couvrir le maximum et de manière la plus homogène, l’ensemble des organismes.

Le volume sonore doit aussi être réglé selon l’environnement extérieur puisque le vent, le bruit et la chaleur sont des aléas qui peuvent influencer la bonne propagation des protéodies.