1/ LES ANIMAUX D'ELEVAGE

La musique agit, non seulement sur l’humeur des humains, mais elle peut aussi influencer celles de certains animaux. Depuis des siècles, de nombreux exemples de musiciens peuvent être cités. Grâce à des mélodies provenant de leurs instruments, ils ont pu séduire, entraîner ou provoquer des effets relaxants sur certains animaux. D’ailleurs, l’usage de postes de radio dans les étables est une pratique courante.

 

En effet, une suite particulière de fréquences peut avoir des effets sur le vivant. Les travaux expliquant la relation entre la musique et les protéines permettent de comprendre comment certaines mélodies peuvent agir sur des animaux, et même sur des plantes, en s’adressant directement à leurs protéines. 

 

ELEVAGE DE PORCELETS

Après l'arrêt du sevrage, les porcelets ont une très grande sensibilité aux agents infectieux et à certaines bactéries telles que la bactérie E. Coli. Cette dernière entraîne alors l’augmentation de la mortalité des porcins, dans les dix à quinze jours qui suivent l'arrêt du sevrage. Par exemple, en Pays de Loire, on a constaté des mortalités pouvant atteindre 12 % dans les élevages biologiques et 7 % en conventionnel malgré, dans ce dernier cas, l'emploi autorisé d'antibiotiques.

 

Afin de prévenir cette bactérie et pour améliorer le bien-être des porcelets, un producteur de porcs, dans l’Oise, a commencé à appliquer le procédé de la génodique en avril 2010 et a ainsi réduit le nombre de décès liés à cette bactérie. Sur différents groupes d'animaux, la mortalité a très nettement baissé voire même disparu.   

De plus, cet éleveur a constaté que, grâce à l’application de cette méthode, les porcelets arrivent plus vite à maturité et leur viande est moins grasse.

 

LAIT DE VACHE

Pendant deux semaines, dans une ferme en Charente, un agriculteur a diffusé à son élevage de vaches, lors de leur traite, (deux fois par jour, dix minutes à chaque fois) des mélodies de protéines du lait et du petit-lait. A partir du lait récolté, un fromage a été préparé. Ce dernier a alors été jugé de meilleure qualité et par conséquent de meilleure saveur et cela, malgré une quantité de petit lait divisée par 3.

 

L’application de la protéodie sur les animaux d’élevage a donc de nombreux points positifs parmi lesquels on peut citer l’amélioration des qualités nutritionnelles du lait, l’inhibition de virus ou de bactéries pathogènes* ou la résistance à des maladies.